Le chamois

Le chamois, hôte des Alpes, à l’aise en tous terrains, a toujours été associé aux montagnes dans l’esprit populaire. Pourtant, on le trouve beaucoup dans des milieux forestiers moins abrupts.
Il semblerait plutôt que le chamois a plutôt fait le chemin inverse en se réfugiant en montagne pour échapper à la pression humaine.
Il est par contre clair qu’il est parfaitement adapté à la vie en montagne et peut survivre à des conditions climatiques difficiles.
L’un des facteurs les plus impressionnants chez le chamois est sa capacité à produire des efforts soutenus avec un cœur très musculeux et  des poumons 1 fois et demi plus gros que les nôtres. Observez le mâle dominant en période de rut qui parcourt inlassablement son territoire pour en chasser les intrus, rassembler les femelles … Il descend les pentes au pas de course et remonte aussi sec.

A la différence du bouquetin, il est plus à l’aise dans la neige, aidé en cela par une membrane extensible entre les deux onglons de son sabot qui agit un peu comme une raquette en apportant plus de portance sur le manteau neigeux.